L’Afssa a fait paraître une étude (2005-2006) sur l’équilibre et la qualité nutritionnelle des repas servis en collèges et lycées. Elle porte sur 785 établissements publics ayant répondu (sur 1440 interrogés), soit 260 000 élèves demi-pensionnaires ou internes. Le but était d’étudier l’impact de la circulaire de juin 2001 qui prévoit d’améliorer l’équilibre alimentaire et la qualité nutritionnelle des repas servis, suite à des déséquilibres constatés lors d’enquêtes menées dans les années 1990, et d’assurer la sécurité sanitaire des repas servis. 51 % des établissements de l’Education nationale ont déclaré connaître la circulaire et avoir pris des mesures pour son application. Une application qui a été jugée à deux vitesses. Les établissements, particulièrement sensibles aux contraintes de sécurité sanitaire, montrent un intérêt plus réservé pour l’équilibre alimentaire des repas servis, l’éducation nutritionnelle des élèves et l’accueil des élèves nécessitant des régimes particuliers. La question des moyens a été soulignée, portant les établissements à s’intéresser prioritairement à la sécurité alimentaire, relevant d’une obligation. L’étude indique par ailleurs que des progrès sont encore nécessaires pour atteindre une composition des repas conforme aux repères fréquentiels du GEMRCN. «Actuellement, les repères sur la limitation des produits riches en graisses et sur l’incitation à présenter des fruits, des légumes et des féculents sont bien respectés. En revanche, les repères relatifs à la qualité des plats principaux et des produits laitiers sont moins bien suivis».