A la fois instrument de rassemblement et de division, la marque est un vrai repère pour le consommateur. Mais elle doit tout faire pour le
satisfaire et légitimer sa confiance, au risque sinon d’être abandonnée au profit d’une autre. Ce fut l’un des constats établis lors de l’atelier de la consommation de la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes)
sur « la vraie valeur de la marque », qui a eu lieu en octobre dernier.
L’intérêt pour une marque étant de durer, un effort constant doit porter sur la transparence, la qualité et la sécurité des produits. Réponse transversale aux attentes des consommateurs pour Alain Thieffry, directeur marketing chez Carrefour, la marque rassure. Pour Jean-Noël Kapferer, professeur à HEC, sa valeur est entretenue par le consommateur et l’intérêt qu’il lui porte. Et elle est suceptible d’être modifiée par un ensemble d’éléments au nombre desquels le prix, le contexte social ou la spécificité. Essentielle pour les professionnels (elle leur permet d’acquérir des parts de marché, elle participe à l’image de l’enseigne), la marque l’est donc aussi pour le public, qui y associe des vertus rassurantes. Les discussions ont désigné la marque comme reflet de l’homme et de son comportement, tout en liant son avenir à une transparence indispensable.