Restauration Collective

Le prix prédateur, une méthode désapprouvée

La prédation sur les marchés concurrentiels était récemment au centre des débats lors d’un atelier de la Direction de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes. Si la vente à perte d’un produit est acceptée dans certains cas, et surtout de manière non continue, elle est considérée comme une méthode répréhensible dès lors qu’elle est effectuée par une entreprise en position dominante sur un marché. Trois différentes pratiques dites « prédatrices » ont été répertoriées. L’entreprise peut compenser la perte sur un marché par les gains opérés sur une autre production où elle a le monopole. Autre cas, une position dominante dans un secteur géographique différent qui permet un dumping à l’exportation. Enfin, elle peut puiser dans ses ressources financières. Les pratiques tarifaires déloyales incitent certains à s’interroger sur la possibilité de restreindre la liberté des entreprises de d’établir leurs prix, pour assainir et conserver la concurrence sur un marché. La législation et les interdictions sur la pratique de prix anormalement bas sont fixés par l’ordonnance de 1986 et les réformes qui ont suivi. Même si certains souhaitent voir sanctionnées les pratiques de prédation dans le contentieux de la responsabilité, le problème se situera alors au niveau du manque de transparence et donc de preuves.

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