La commune du Rouret dans les Alpes-Maritimes, qui élabore régulièrement des repas thématiques, a joué la carte Halloween, le 7 novembre, pour intéresser ses scolaires. Les cuisiniers se sont bien amusés à cette occasion. Il y avait ce jour-là de la salade Halloween (carotte, pomme, mimolette râpée), du gratin de citrouille maison avec jambon blanc, et en guise de dessert, du fromage blanc et du « sang de crapaud » (confiture de fraises) et du « carré aux asticots » (gâteau au chocolat et noix de coco râpé). La restauration de la ville relève d’un cas très atypique en France, peut-être même unique. C’est en tout l’avis de son élue Alice Pomero, adjointe aux Affaires sociales et à l’Enfance. La spécificité du Rouret est de présenter tous les jours dans les assiettes de ses scolaires, crèches et centres de loisirs, pour 400 repas/jour, du 100 % bio certifié par Ecocert. Le coût d’une telle politique est plus élevé, d’environ 30 %. Pour pallier cela, la ville a concédé le service à GM Restauration, pour une large part afin de bénéficier de la TVA à 5,5 %. Concernant les problèmes d’approvisionnement et de conditionnement qui sont souvent évoqués avec le bio, l’élue ne parle elle que d’ennuis ponctuels. Il faut dire que si la ville a choisi le 100 % bio, elle n’a pas émis la contrainte supplémentaire du local. Elle passe la plupart de ses commandes auprès de Naturdis, grossiste qui se fournit dans