Restauration Collective

Les bacs à graisse, obligations d’installation et traitement des résidus

La législation française, dans l’article 1331-2 du Code de la Santé Publique, interdit le rejet direct à l’égout de matières non miscibles avec l’eau comme les graisses, les huiles ainsi que les matières fermentescibles. Les établissements de restauration et plus généralement des métiers de bouche doivent s’équiper d’un système permettant la récupération des graisses, gras et huiles ainsi que des déchets alimentaires solides contenus dans les effluents, avant leur rejet dans les réseaux publics de collecte des eaux usées.

Ces déchets sont retenus par séparation gravitaire dans le bac séparateur à graisses avant le rejet dans le réseau public de collecte des eaux usées. La propriété physique de la matière grasse est d’avoir une densité inférieure à celle de l’eau. La capacité de traitement des équipements mis en place doit être en rapport avec les volumes des effluents rejetés. Un bac à graisses traditionnel doit retenir environ 30 ml de matières et d’émulsion graisseuse par repas préparé. Ce dispositif est conçu pour récupérer les graisses et les huiles d’origine organique. Un séparateur évite le colmatage des égouts publics ou privés. De plus, les graisses peuvent nuire au bon fonctionnement des stations d’épuration au niveau des bassins d’oxygénation. Il est basé sur le principe d’Archimède. En effet, les éléments plus légers que l’eau (les graisses) remontent en surface et

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