C’est à Montréal, à la fin du mois de janvier, qu’un protocole sur la biosécurité a été adopté par 130 pays. Les importations d’organismes génétiquement modifiés feront désormais l’objet de garanties, telles que l’obligation de procurer des informations précises (pour les exportateurs de produits agricole de base) ou l’autorisation pour les pays de refuser des produits présentant des risques pour l’environnement ou la santé. L’Union européenne n’a cependant pas eu le dernier mot sur l’étiquetage. Seule la mention «peut contenir des OGM» apparaîtra, alors qu’elle avait souhaité voir une inscription spécifique différenciant chaque OGM. Il reste donc du chemin à faire vers une traçabilité totale.