Entre 1992 et 1997, la hausse des revenus déclarés a atteint 18,9 % dans les communes de moins de 10 000 habitants, contre 8,5 % dans les métropoles de plus de 200 000 habitants. Une évolution qui serait liée à la migration des classes moyennes, du centre des grandes villes vers leur périphérie. Selon une étude de l’Association des Maires des Grandes Villes de France (AMGVF) : Exprimé en franc par foyer fiscal, le revenu moyen des ménages des grandes villes, connaît une croissance de 3,9 %, alors que la moyenne nationale est de 6,15 %. Seules 8 des 49 grandes villes étudiées dépassent cette moyenne : Versailles, Brest, Strasbourg, Metz, Le Mans, Poitiers, Montbéliard et Dijon. Deux autres voient leur popu- lation s’appauvrir : Roubaix (- 0,88 %) et Montreuil-sous-Bois (- 0,55 %). «Les prix ayant connu une croissance de 8,5 % au cours de cette période, pour 48 des 49 grandes villes, les revenus moyens de leurs foyers fiscaux ont évoluté moins vite que le coût de la vie», poursuit l’AMGVF.