L’ETSA (European Textile Services Association) met l’accent à travers une étude européenne sur les services de location-entretien de l’habillement professionnel, un secteur qui pèse selon elle 35 milliards d’euros, et 7,5 milliards de francs (plus d’1,1 milliard d’euros) en France, où plus de la moitié des salariés – comme en restauration – a besoin de vêtements spécifiques. Ce marché progresse régulièrement en Europe, de 5 à 10 % par an, mais l’externalisation de ce type de service demeure encore mal connu, selon l’étude de l’ETSA, qui analyse également l’évolution de l’image du vêtement de travail et ses spécificités selon les corps de métiers. Alain Decroix, président du comité habillement professionnel de l’ETSA, fait d’ailleurs remarquer que, à terme, les salariés « se verront livrer sur leur lieu de travail, dans des casiers individuels, leur tenue de travail propre, réparée si besoin, avec la possibilité de consulter l’historique des prestations qui auront été fournies, grâce à des systèmes extrêmement sophistiqués de traçabilité s’appuyant sur le code barre ou la puce électronique ». Dans l’étude effectuée par l’ETSA, la qualité, la protection contre les risques et le confort sont les attentes primordiales pour les entreprises en matière d’habillement professionnel.