Selon une étude du ministère de l’Education nationale, seulement 45,5 % des étudiants réussissent leur Deug en 2 ans. Mais ce pourcentage peut varier, de façon importante, selon les universités. Il ne dépasse pas, par exemple, 22,9 % à Saint-Denis, contre 80,7 % à Dauphine. De son côté, le taux de réussite global au Deug s’établit à 79,7 %, mais un étudiant qui passe son Deug à l’université Paris VIII de Saint-Denis (93) a 3 fois moins de chances de réussir son examen, qu’un étudiant qui passe le même diplôme à Paris IX Dauphine. Une différence qui s’explique, en partie, par le retard initial des élèves. Mais pas seulement. En effet, si on compare ce qui est comparable, on s’aperçoit que certaines universités ont une valeur ajoutée négative, c’est le cas des Antilles (- 14,2 points), du Pacifique (- 10,5 points), de Bordeaux IV (-11,7 %), de Paris III (-21,6 %) et de Paris VIII (- 28 %). D’autres, au contraire, sont capables de «remonter» des étudiants. C’est notamment le cas d’Avignon (+ 22,8 points), du Havre (+ 15,1 points), de Lyon II (+ 18,4), de Montpellier III (+ 12,6) et de Perpignan (+23,6).