– Des chercheurs de l’Inra de Clermont-Ferrand ont analysé l’attitude de 77 femmes âgées de 20 à 40 ans face à la viande. Les résultats ont confirmé ce que l’on pouvait penser intuitivement : ce sont celles qui apprécient le plus la vue et l’odeur qui en mangent le plus. À l’inverse, celles qui n’apprécient pas la vue et l’odeur de la viande rouge en mangent peu et ne compensent pas par de la viande blanche ni par du poisson. D’où des apports de fer souvent insuffisants.
– Si les végétariens qui consomment des oeufs et des produits laitiers ont généralement une alimentation satisfaisante et des apports nutritionnels corrects, les végétaliens et les macrobiotes (qui ne consomment ni oeuf ni produit laitier) ont des apports en vitamine B 12 insuffisants. Ils pensent que les algues et les produits à base de soja en contiennent alors que seuls le lait en est riche.
– Un des atouts nutritionnels du poisson est sa richesse en oméga 3, des acides gras réputés pour la prévention des maladies cardiovasculaires. Cependant, divers travaux montrent une fragilité de ces acides gras en cas de congélation ou de fumage du poisson. En revanche, ils seraient mieux préservés par l’appertisation. Frais, en boîte, fumé ou congelé… Il faut varier les façons de manger du poisson.