«Anticiper, pour toujours mieux protéger le consommateur et conforter la filière», c’est le souhait exprimé par le ministre de l’Agriculture François Patriat lors du lancement du plan d’éradication de la tremblante du mouton, un plan «réfléchi, préparé, mûri», qui devrait coûter 15 millions d’euros pour 2002. Le ministre prévoit une éradication d’ici trois à quatre ans (2 % du cheptel français seraient touchés), entre autres en renforçant la résistance des bêtes face à la maladie par des améliorations génétiques. Le programme comprend également un renforcement des mesures sanitaires, avec la mise en oeuvre au mois d’avril de tests de dépistage sur les ovins et les caprins, au niveau de l’abattoir et de l’équarrissage.