D’après les recherches réalisées au laboratoire «Alimentation et sciences sociales» de l’Inra d’Ivry-sur-Seine, la classe sociale définirait des comportements alimentaires face aux recommandations nutritionnelles. Une étude réalisée sur un échantillon de la population française, dont 90 % sont des femmes, révèlent en effet que quatre groupes sociaux se distinguent : les plus aisés, qui mettent les recommandations nutritionnelles en pratique et pour qui l’alimentation fait partie fait partie de l’hygiène de vie ; les catégories intermédiaires, attentives à l’alimentation mais qui ne s’y conforment pas toujours ; les catégories modestes qui connaissent les recommandations mais qui ne les suivent pas et enfin, les catégories dites précaires, pour qui tout cela est loin d’être une priorité, l’important étant de nourrir leurs enfants et que les goûts de ces derniers soient satisfaits.
Selon Nutrinews hebdo, on remarque également une certaine répartition de l’obésité et du surpoids en fonction de ces différentes classes, ce qui devrait plus qu’intéresser les autorités sanitaires.