A Saint-Lunaire en Ile-et-Vilaine, la municipalité travaille à la création d’une deuxième Amap (Association pour le maintien d’une agriculture paysanne) destinée à la restauration scolaire. Une première Amap est en place pour les particuliers depuis mai dernier. Ce sont à l’heure actuelle de 60 à 70 paniers qui sont commandés deux fois par semaine pendant près de 50 semaines par an par les familles. Cette démarche militante implique une solidarité quant au paiement des forfaits en cas de sous-production. A l’inverse, pour le même prix, la clientèle peut profiter des sur-productions. A l’heure actuelle, la demande est supérieure à l’offre. Le paysan qui travaille en agriculture raisonnée n’utilise que trois des six hectares de son exploitation, évoque Michel Penhouet. Aujourd’hui, le restaurant scolaire est seulement fourni ponctuellement par ce producteur. Pour assurer les débouchés d’un deuxième agriculteur, Saint-Lunaire a sollicité les communes environnantes et une première assemblée a permis de réunir des élus de Pleurtuit, La Richardais, Saint-Briac-sur-Mer, et Minhic-sur-Rance, également intéressés par la démarche. Des premiers échanges ont permis de mieux connaître les pratiques de chacun et leurs différentes filières d’approvisionnement. Par ailleurs, Michel Penhouet songe à libérer de l’espace pour que le producteur s’installe sur les marchés pendant la période estivale à l’époque où les écoles sont fermées.