jusqu’à 10 % de composés d’origine non maîtrisée dans la nourriture des bovins. D’autre part, des camions pouvant transporter aussi bien des porcs, des volailles ou des bovins, le risque était également présent lors de transferts et de livraisons si le nettoyage n’était pas systématique et draconien. Un manque de rigueur qui a pu amener des animaux atteints à entrer dans la chaîne alimentaire.
Le stockage ou encore la destruction des déchets à risque sont encore selon ce rapport soumis à un manque de transparence. Et si la réglementation évolue, ces changements sont également synonyme de «chevauchement constant de périodes transitoires, de tolérances plus ou moins officielles qui ont pu favoriser des écarts, intentionnels ou non, à la réglementation». L’Afssa recommande en tout cas de maintenir les mesures de suspension qui ont été prises en novembre dernier avec la nouvelle crise de l’ESB, et prône une révision de l’organisation de l’ensemble de la filière.