Un an après l’implantation des systèmes de pointages sur écran tactile et quatre ans après le début de la concession à Avenance, la ville de Nîmes inscrit le service de restauration dans une nouvelle perspective. Le marché qu’a récupéré la société de restauration est assez audacieux dans son contenu. En effet, la société s’occupe de tout, c’est-à-dire à la fois de la production, de la livraison et de la distribution des repas. Le contrat s’échelonne de 2002 à 2009. Pour assurer le suivi de la qualité et établir une évaluation de la cuisine centrale de la SRC, la ville a recruté en septembre dernier une diététicienne. Sarah Lebellier sera chargée « de nous faire une évaluation du service et de nous proposer des améliorations à la fois sur la qualité des repas, des denrées et concernant la commission des menus« , précise Guilhem Rouvier, responsable restauration à la mairie. Pour accompagner la sous-traitance de sa restauration, Nîmes a fait rénover sur les trois premières années du contrat, l’ensemble des offices. Ensuite, cet effort de modernisation a porté sur le système de pointages des enfants. Développé par le service informatique de la ville, ce système reprend le fichier des données des demi-pensionnaires. À son passage, l’enfant appuie sur son nom ou sa photo, ce qui valide son entrée. Son intérêt, pour la municipalité, est notamment de ne pouvoir payer que les repas scolaires réellement consommés. Cela concerne une moyenne de 6 500 à