gré du budget qu’on y consacre : cette sous-fonction doit être le plus centralisée possible. Elle peut être mise en commun par 2, 3 ou 4 communes, comme cela commence à se faire, et doit se généraliser car c’est le seul moyen de produire dans de bonnes conditions et à des coûts intéressants, des produits dont on maîtrise la qualité.
Même si on peut le regretter, il est fini le temps où chaque école (et même chaque commune ) pouvait avoir sa petite cuisine, à cause des contraintes de sécurité et d’hygiène. Dans les 20 ans qui viennent, des cuisines centrales intercommunales importantes pourraient remplacer les petites cuisines municipales et dégager des économies substantielles et une amélioration sensible de la qualité.
La 2ème sous-fonction est personnalisable. Elle a une charge éducative évidente et peut varier d’une ville à l’autre : il faudra par exemple remettre en cause le clivage femmes de service / surveillants et s’occuper enfin sérieusement de requalifier le temps du repas grâce à un vrai échange avec un adulte, autour de sujets qui retiennent l’intérêt des enfants, pour qu’ils prennent le temps de déguster, de mastiquer, de se reposer et de se « recréer » au lieu d’avaler un repas servi à la hâte… expédié en 1/4 d’heure dans le brouhaha et débarrassé comme à la « cantoche ». Le plus