De façon générale, les responsables de restauration municipale ont construit en une dizaine d’années un professionnalisme et une technicité réels et ceci est dû à l’importance et aux moyens que les villes ont donnés à ce secteur. La nouvelle réglementation a été un accélérateur de la modernisation de la gestion. La prise en mains par des responsables conscients de la nécessité de sortir de l’empirisme, la formation que le secteur a reçue à tous les niveaux, l’émergence d’associations de professionnels (A.N.D.R.M. et U.P.R.M.), tout cela a contribué à asseoir la crédibilité des tenants de la gestion municipale dont les performances sont à mettre en avant.
Deux lacunes subsistent cependant dans la gestion municipale :
– l’une est due sans doute aux Elus eux-mêmes : à quelques rares exemples de parfaite gestion du personnel, il y a encore des efforts substantiels à faire pour rationaliser les moyens en personnel et les adapter aux besoins réels… c’est une question d’organisation
– l’autre concerne les méthodes de gestion ancestrales : à part la comptabilité municipale, il n’existe que très peu de gestion analytique en temps réel. Le plus souvent il faut attendre quelques mois après la fin de l’année pour connaître les coûts et souvent partiellement. Or la base d’une bonne gestion en restauration collective est la prévision, le constat immédiat et l’analyse des écarts en vue de prendre des actions correctives
Elus et cadres municipaux, vous avez besoin d’une gestion de vos différents services dont les