Administration : La qualité culinaire sur fond de loi Egalim à l’ENSP
À l’École nationale supérieure de police, près de Lyon, la prestation restauration, en gestion directe, répond à l’attente des convives. Toutefois, elle va continuer à monter en gamme, tout en intégrant les exigences de la loi Egalim, la maîtrise des coûts financiers et l’ergonomie au travail. Par Christel Reynaud
Implantée depuis 1942 à Saint-Cyr-au-Mont d’Or, près de Lyon, au sein d’un bâtiment classé Monument historique (ancien couvent), l’École nationale supérieure de police (ENSP) est la seule en France à former les commissaires de police. Cette institution a toujours fonctionné avec un service de restauration en gestion directe, la direction y est très attachée, à l’instar du gérant, Marc Di Brango. Pour ce professionnel expérimenté et son équipe, il s’agit de gérer au mieux la fluctuation du nombre de repas, de 150 à 400 couverts au déjeuner et une centaine d’élèves et stagiaires, le soir. Soit une moyenne de 200 à 250 repas par jour (midi et soir) s’adressant à des publics multiples : promotions d’élèves (cette année, 70 et l’an prochain, une centaine), personnels de l’école, cadres de police étrangers, classes préparatoires intégrées, commissaires en formation continue, hauts fonctionnaires de la police, personnel du centre de recherche