«N ous n’avons pas de cuisine centrale», indique son P-dg Jean-Michel Guitton. Il est membre du conseil d’administration et président de commission au SNRC, qui va mettre en place des indicateurs de qualité pour les marchés publics. L’objectif ? Permettre de choisir «l’offre économiquement la plus avantageuse, faire bouger les services publics pour qu’ils ne prennent pas le moins disant mais le mieux disant, faire prendre conscience qu’il y a un juste prix pour tout ce qu’on achète». Sans oublier un autre point important : «La valorisation des produits bruts avec des professionnels qualifiés passe par la formation». Sur 2006, Jean-Michel Guitton a connu avec 7000 «une bonne année, en progrès», à + 16 % (7,15 millions d’euros de C.A.). «Nous avons signé 11 nouveaux contrats l’an dernier» (un site qui était autogéré, le reste étant des reprises à des majors), certains ont ouvert courant ou fin 2006, d’autres début 2007. Citons par exemple le collège lycée Notre Dame des Aydes à Blois, établissement privé qui représente 650 repas/jour. Sur l’enseignement, la société affiche une progression de 58 %. «Nous avons fait une percée dans le privé, qui est en général le fief des grosses sociétés de restauration». Le monde du travail, qui est son fer de lance avec environ 80 % de son activité, est plus stagnant. Dans le contexte économique actuel, «les entreprises ont