A Lille :
La Caisse des Ecoles de Lille, qui gère la restauration scolaire de la ville, a également intégré les centres de loisirs dans son plan alimentaire et dans la programmation des menus (de six semaines en six semaines, y compris les vacances). Une quinzaine de centres de loisirs sont donc installés durant les périodes de vacances dans les bâtiments scolaires.
Michel Vallaeys, attaché à la direction éducation-enseignement de la Caisse des Ecoles, indique que les repas qui y sont consommés par les enfants (environ 1 500 par jour) sont imbriqués dans le même processus de fabrication et de service que durant les jours d’école. Ils restent relativement distincts des animations qui ponctuent les journées aux centres de loisirs. Si «respecter l’équilibre alimentaire» demeure un des principaux soucis des responsables de la restauration, du côté des parents, les périodes de vacances n’engendrent pas de demandes particulières, selon Michel Vallaeys.
A Angers :
L’EPARC (établissement public angevin de restauration collective) inclut dans la préparation des repas scolaires ceux des centres de loisirs, avec le même souci d’équilibre nutritionnel. Les loisirs y ayant la plus grande place, des animations y sont régulièrement organisées, impliquant parfois un relais au niveau des repas. Les animateurs des centres établissent des thèmes pour les activités avec les enfants, donnant parfois lieu à des repas faisant découvrir la cuisine antillaise, chinoise, etc. Un «repas gaulois» a même été organisé.
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