seulement, il faut aussi prévoir des repas équilibrés, assez copieux eu égard aux activités physiques des membres de la compagnie, qui soient consommables aussi bien chauds que froids. « C’est toute la difficulté de notre métier de cuisinier à la CRS, » explique Raphaël Franzo, 24 ans, cuisinier depuis quelques mois pour le compte de la base.
Une cuisine mobile
« La compagnie peut partir à Toulouse ou ailleurs dans le grand ouest de la France en étant prévenue que quelques heures auparavant, il faut leur permettre de se sustenter avant de partir (la veille de notre reportage, la compagnie, qui devait partir à Nantes, s’est restaurée à 17h30 sur la base), ndlr ou même, de manger lors du transport. Il nous faut être prêts, et surtout, être très vigilants sur les menus que nous proposons. » C’est d’autant plus vrai que la cuisine elle-même peut partir en campagne. « Lors des long séjours à l’extérieur, nous avons un camion-cuisine qui nous permet de quitter la base avec notre matériel, nos couverts, et notre nourriture. »
Ainsi, il est rare de trouver l’équipe des 4 cuisiniers et des 13 agents de service au complet dans les nouvelles cuisines flambant neuves de la base de Cenon. En fait, par roulement, les équipes, qu’elles soient de salle ou de cuisine, partent en campagne avec la brigade, parfois très loin du