Restauration Collective

DÉFINIR UN SOCLE COMMUN

«N ous suivons le GEMRCN pour les marchés publics, et nous sommes préparés à la future réglementation», indique Marie Bordmann, responsable Nutrition chez Avenance Enseignement. «Elle permettra d’homogénéiser les prestations dans un cadre défini, d’avoir un socle commun».

Centralisation des fiches techniques

Chez Avenance, «nous avons trois leviers, sur lesquels nous travaillons : la formation des personnes qui gèrent les offres nutritionnelles sur le terrain, la centralisation des fiches techniques pour avoir une meilleure qualité nutritionnelle, la communication auprès des clients et des parents pour préparer la venue du texte et apporter une dimension pédagogique». Selon elle, «certains clients voient le GEMRCN comme une contrainte, quelques-uns veulent notamment des grammages plus importants. Grammages et fréquences d’apparition sont tous deux essentiels car ils sont liés. La réglementation pourra aider à faire passer certains messages». Même si «ce n’est pas forcément le cadre idéal. Il est peut-être un peu trop rigide… Par exemple, sur la couverture exacte des besoins en calcium, il manque un peu de souplesse».

Sa mise en place (application, contrôles, moyens) «sera progressive». Le changement des mentalités aussi. «Il faudra qu’elles évoluent, comme pour l’Haccp. Mais c’est intéressant, car d’une part cela met l’aspect nutritionnel en avant, et d’autre part cela devrait permettre d’aplanir les trop grandes disparités actuelles. Nous, sociétés de restauration, sommes dans un contexte concurrentiel. Mais la future réglementation dépasse ce cadre, c’est un enjeu de santé publique».

Informer les parents

Pour les parents, «c’est plus particulièrement l’aspect sécurité

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