Selon le constat de Michel Noctulle, directeur du Crous jusqu’à cette année (il vient d’être remplacé en cette rentrée par Jean-Marie Falip après son départ à la retraite), et de Nadine Perrayou, directrice adjointe, l’année universitaire commence plus tôt qu’avant et avec une forte activité immédiate, au lieu d’être progressive. Avec des conséquences, entre autres, sur la restauration. «En fait, le service fonctionne à nouveau dès la fin août et nous n’avons pas de période de rodage», note Michel Noctulle. Le Crous de Nantes est présent dans les six plus grandes agglomérations (Nantes, Angers, Le Mans, Laval, Saint Nazaire, La Roche-sur-Yon), où sont concentrés 95 % des étudiants de la région. Il gère 19 restaurants universitaires et 13 cafétérias sur d’autres sites, l’objectif étant d’«avoir des cafétérias au coeur des structures étudiantes». Une politique commune à tous les Crous, et qui s’inscrit «dans le cadre de la diversification de l’offre», indique Nadine Perrayou. Trois cafétérias sont en projet au Crous de Nantes et devraient ouvrir en 2009 dans les locaux universitaires (importance du partenariat université, Région). Les sites préparent et servent environ 3,5 millions de repas par an. Le nombre de couverts a augmenté de 3,1 % entre 2004 et 2007, mais il reste soumis aux effets calendaires dans l’année. «En fait, nous avons réussi à stabiliser, mais nous demeurons fragiles. Nous sommes quand même passés en quatrième position au niveau national, derrière Paris, Rennes et Bordeaux, en nombre global,