Restauration Collective

HARMONISER LES MÉTHODES

«N ous avons fait une croissance correcte, nous sommes dans notre objectif moyen de ces dernières années», commente Jean-Paul Renou, président du Conseil de surveillance de Restéco. Il travaille avec ses fils Grégory, directeur général et président du Directoire, et Jocelyn, directeur général adjoint. «En restauration collective sous-traitée, nous constatons un maintien en scolaire ainsi que sur le secteur du 3ème âge, même s’il est un peu plus relatif, mais par contre une baisse dans l’industrie, particulièrement depuis la crise de septembre, tandis que les services ne sont pas encore touchés».

Quatre cuisines centrales

L’année 2008 a été marquée par l’intégration effective de Houlé Restauration (société rachetée mi-2007). «Nous étions à environ 30 millions d’euros de C.A., Houlé à plus de 15 millions au moment du rachat, avec 290 salariés. C’était donc une reprise importante, d’une entreprise saine mais avec des méthodes différentes. Nous avons passé du temps à harmoniser nos pratiques, en choisissant les meilleures de l’une ou l’autre entreprise. Il nous a fallu près d’un an pour intégrer totalement Houlé et faire appliquer les nouvelles méthodes, mais l’adaptation s’est très bien passée».

Le groupe gère des repas sur place et dispose de quatre cuisines centrales, la plus importante étant celle de Houlé (La Cuisine Evolutive) près de Rouen avec 12 000 repas/jour. Les autres sont situées à Brest (la plus petite), à Rennes, à Avranches et au Havre. Celle-ci est la plus récente (été 2008), elle produit actuellement 3

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