confiance aux cantines, 90 %, contre 81 % aux autres.
Le plus étonnant est l’attitude presque uniforme face à l’augmentation possible des prix : jeunes et plus âgés, favorisés et moins favorisés dégagent des pourcentages assez proches.
Ce n’est donc pas le revenu des parents qui détermine leur attitude face au prix de la cantine, mais leur sensibilisation au danger.
Enfin, détail plus qu’étonnant : ce sont les catégories professionnelles aux moindres revenus qui font le plus confiance aux sociétés de restauration pour mettre en place les contrôles nécessaires pour assurer la sécurité alimentaire. Ils sont 57 % contre 48 % des catégories socioprofessionnelles les plus favorisées. En revanche, les tailles d’agglomération ou l’âge des parents ne relèvent pas de différences significatives dans la confiance accordée aux sociétés de restauration.
La cantine scolaire ressort comme le bon élève de la sécurité alimentaire, ainsi que les sociétés de restauration.
C’est dans la tempête que l’on reconnaît les bons marins.