Repas à l’hôpital, place aux actions sur le terrain
Pour faire suite à notre interview croisée entre Frédéric Decrozaille et Didier Girard sur l’expérimentation Repas à l’hôpital, nous faisons un point ce mois-ci sur la présentation réalisée en réunion plénière le 20 janvier dernier, avec un retour sur les grandes étapes et les dernières avancées. 3 ministères sont partenaires de ce projet RAH, soutenu par des associations professionnelles.
Le but affiché de l’expérimentation RAH, menée sur deux ans ? « Remettre le patient au cœur du projet du repas à l’hôpital. » Lors de la réunion du 20 janvier 2020, Didier Girard a tout d’abord rappelé le contexte national, avec la loi Egalim du 30 octobre 2018 : à compter du 1er janvier 2022, la restauration collective publique doit intégrer dans les repas 50 % en valeur de denrées alimentaires de qualité et durables dont au minimum 20 % de produits issus de l’agriculture biologique ; depuis le 21 octobre 2019, l’ordonnance sur la lutte contre le gaspillage alimentaire rend le diagnostic du gaspillage obligatoire pour tous les établissements, la réduction du gaspillage permettant de financer les achats de qualité et durables. Mais aussi avec le constat (« la technique a été privilégiée à l’humain ») et les préconisations du CNA, dans son avis n°78 « Alimentation en milieu hospitalier » : la dénutrition et le gaspillage peuvent être considérablement