Un process rationalisé à la cuisine interhospitalière Vitalys

Fonctionnant cinq jours sur sept, le groupement d’intérêt public (GIP) Vitalys produit quotidiennement à Pluguffan 8 000 repas en liaison froide pour une quinzaine d’établissements de santé du Finistère sud. Lancé en février 2003 non sans quelques difficultés, cet outil s’impose aujourd’hui comme une véritable référence.«Nous travaillons à restaurer 1 200 patients en court séjour et 1 200 résidents, auxquels il faut ajouter 1 200 déjeuners pour les personnels », indique François Amigon, ingénieur restauration santé pour la cuisine centrale interhospitalière Vitalys depuis 2007 (voir son portrait "Œuvrer pour la santé dans les assiettes"). « L’unité de production culinaire a permis de servir environ 21 millions de repas en un peu plus de dix ans ». Limiter la surproduction et le coût de revient, optimiser la gestion des commandes et des approvisionnements, autant de défis que le GIP a dû surmonter à ses débuts.

Travailler des produits locaux et frais
Très largement informatisé, l’ensemble du process est rationalisé à l’extrême. Certains matériels et techniques sont souvent inspirés de l’industrie agroalimentaire. « Vu les quantités que nous travaillons, il faut automatiser certaines tâches », précise