La RTT est ce qui nous monopolise le plus actuellement», déclare Eric Commelin, ingénieur chargé de la restauration au CH de Cornouaille (Quimper-Concarneau) et président de l’UDIHR (Union des ingénieurs hospitaliers en restauration). C’est un sujet qui est «loin d’être simple» et donne lieu à «beaucoup de conflits sociaux». Les prochaines Assises de l’UDIHR* présenteront d’ailleurs un bilan des expériences des membres du groupement et laisseront la parole aux différents acteurs du secteur : un directeur d’établissement, un responsable des soins infirmiers, un directeur des ressources humaines et un représentant syndical s’exprimeront tour à tour sur le sujet.
Difficile recrutement de personnel
«Notre préoccupation rejoint celle du monde hospitalier à travers les ressources humaines». Si la RTT redessine le paysage hospitalier, il s’avère aujourd’hui «difficile de recruter du personnel qualifié, à quelque niveau que ce soit. Je suis moi-même à la recherche d’un chef de cuisine depuis 3 mois». Un des challenges dans les années à venir sera de développer les diplômes supérieurs, d’améliorer la formation et de faire connaître la restauration collective au niveau des établissements scolaires, pour développer des diplômes en CAP, BEP, bac professionnel.
Il faut «aller à la source», car la restauration collective n’est pas très connue et ne jouit pas d’une bonne cote. Il y a une image à valoriser, encore plus peut-être pour la restauration hospitalière. «Les gens ne connaissent pas vraiment la technicité