L’activité en restauration universitaire (nombre de repas et équivalents repas) a connu en 2007 (le calcul s’effectue sur l’année civile) sa première baisse (- 1,29 %) après quatre ans de hausse de la fréquentation, indique Dominique Francon, conseiller du directeur du Cnous en charge de la restauration. Cette déperdition s’explique essentiellement par les deux mois de mouvements, campus bloqués, etc, suite à la loi LRU*. «Nous avons également été pénalisés par plusieurs opérations sur de gros restos U que nous avons été obligés de fermer, comme L’Esplanade à Strasbourg». Les coûts sont une préoccupation constante, d’autant plus forte avec les envolées récentes sur les matières premières. Le prix de revient du repas était de 4,77 euros en 2006, 4,97 euros en 2007 et «ce sera pire en 2008», prédit-il. «Normalement, il augmente d’environ 0,10 euro d’une année à l’autre. Nous essayons des marchés sur trois ans, même s’il y a des clauses de révision, l’impact est moins important que sur le réel. Néanmoins, nous avons eu des problèmes avec des dénonciations de marchés. L’impact reste difficile, comme pour tout le monde, nous ne nous faisons pas d’illusions». Le poste denrées n’est pas seul en cause : les postes masse salariale et amortissement sont lourds mais leur gestion est intégrée, tandis que le poste fluides, lui, a augmenté. Le prix payé par l’étudiant (ticket RU) est pour sa part passé de 2,80 à 2,85 euros en cette rentrée. Une hausse limitée,