Restauration Collective

UNE FORTE CULTURE NUTRITIONNELLE

La société de restauration est «satisfaite que ce texte s’apprête à sortir», explique Carole Galissant, responsable Nutrition chez Sogeres. «Cela nous valorise. Toutes nos cuisines centrales ont une diététicienne. Nous avons eu une prise de conscience voici des années et nous avons une culture nutritionnelle très forte. En général, nos clients connaissent bien la circulaire, les grandes attentes nutritionnelles du PNNS et du GEMRCN. Le message est bien passé, même si… certains cahiers des charges parlent encore de GPEMDA !» Et de poursuivre : «Sogeres fait partie depuis plusieurs années des commissions de travail. Nous n’avons donc jamais eu de retard. Nous travaillons sur les cahiers des charges, nous nous basons sur le PNNS et le GEMRCN. Le texte réglementaire va niveler vers le haut, ce qui est positif pour les consommateurs futurs. C’est actuellement plus problématique dans les collèges et lycées. Ils ne sont pas notre coeur de cible, mais ces obligations devraient donner un dynamisme. Chez les petits, c’est davantage encadré, les parents sont attentifs et plus actifs». Carole Galissant, qui a une formation de diététicienne, espère aussi y trouver un tremplin pour «développer les métiers de la diététique». Cette réglementation pourrait «débloquer des situations, ouvrir de nouvelles perspectives», car après le texte de 2001 la restauration scolaire n’avais pas suffisamment évolué. Pour autant, «faut-il tout réglementer ?», s’interroge-t-elle, tout en reconnaissant qu’«il n’y a pas d’autre choix pour que la totalité de la restauration collective bouge en

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