Ces transformations de la cuisine vont favoriser le mieux être des élèves et leur offrir des conditions optimales de vie. Car il ne faut pas oublier que les consommateurs sont des garçons qui se lèvent tôt, et ils ont faim. Bien manger sans attendre est un objectif majeur dans l’enseignement professionnel ! », estime Gisèle Tricot, le proviseur de l’établissement. C’était d’ailleurs un impératif pressant. La réfection de la cuisine du lycée professionnel Louis Blériot, à Suresnes dans les Hauts-de-Seine, visait trois objectifs au moins : répondre aux règles d’hygiène et de sécurité, faire face à une montée en puissance progressive du nombre de consommateurs et satisfaire à un service de restauration de qualité.
Impératifs variés
« Nous sommes dans une logique de restructuration et de reconstruction de l’établissement », précise encore Gisèle Tricot. « Après la reconstruction des ateliers destinés aux élèves apprentis, nous avons porté notre effort sur la rénovation de la cuisine. Celle-ci a une trentaine d’années. Et elle était obsolète. Les normes d’hygiène et de sécurité n’étaient plus valables. Par ailleurs, nous envisageons de passer de 180 élèves à 350. La cuisine devait pouvoir répondre à cette augmentation d’effectifs. » La réalisation permet donc depuis son ouverture, le 11 septembre 2000, de produire 300 repas par jour. Même si pour le moment la production effective est de moitié. La rénovation s’est déroulée en 4 mois environ. Le chantier a