Avec le rapprochement des échéances, les négociations sur les 35 h pour le personnel municipal engendrent en cette fin d’année des grèves, comme à Thorigny-sur-Marne (Seine-et-Marne) à la mi-novembre, pour cause de désaccord notamment sur les jours de RTT et en particulier sur le maintien des trois jours accordés par la mairie en 1982, que celle-ci souhaitait intégrer à l’accord sur les 35 h. Un mouvement de grève a également eu lieu à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine). Un accord a notemment été conclu pour porter le nombre de jours travaillés de 222 à 206 par an à partir du 1er janvier 2002. En restauration, avec les 35 h, il faut apprendre à gérer autrement, car le gel des postes est souvent de mise. On peut alors chercher à «gagner du temps sur l’organisation du travail, travailler en 4ème gamme, etc», indique Philippe Lulin, président de l’UPRM Ile-de-France et en charge de la restauration municipale de Boulogne-Billancourt. Dans les municipalités où l’annualisation du temps de travail était déjà en place en se calquant sur les vacances scolaires, le passage risque de se faire plus en douceur. Mais le personnel veut pouvoir profiter des avantages de la RTT sans sacrifice. Et la restauration fait face à un double problème, les 35 h en interne et les conséquences de la RTT sur la consommation des convives, en particulier dans la restauration d’entreprise, qui constate des baisses le lundi, le vendredi ou le mercredi, baisses qui
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