Une rentrée universitaire particulière pour les étudiants toulousains

Le restaurant du Mirail avant les dégâtsou grillade + légumes ou féculents ou frites

– 1 viande ou poisson ou grillade + légumes ou féculents ou frites + 2 desserts.

Au Mirail, les résidences universitaires ont également été dégradées par le souffle de l’explosion. Mi-novembre, aux Humanités I, environ 70 % des logements étaient habitables, c’est-à-dire sécurisés et réparés en «provisoire durable», comme l’explique Patrick Blondel. «D’ici fin décembre, toutes les Humanités I et une partie des Humanités II seront réparées définitivement». Aux Humanités II (pour les couples), les 28 appartements du 3ème étage, les plus touchés, devraient remis en service la 2ème quinzaine de février 2002. La résidence Daniel Faucher, «gravement endommagée» (elle est située à moins d’1 km d’AZF), comporte 8 bâtiments et au 19 novembre, 650 lits sur 1 000 étaient disponibles. 2 bâtiments étaient au complet mi-novembre, 2 et demi «en cours de réparation définitive pour une livraison mi-février». Des réparations définitives sont également prévues l’été prochain, durant les vacances et donc l’absence des étudiants.

Les étudiants qui n’avaient pas d’habitation ont été relogés dans d’autres résidences du Crous ou des résidences privées louées par le Crous. «Nous avons d’abord géré l’urgence, sans avoir le choix», note Patrick Blondel, «maintenant c’est plus difficile, nous faisons au jour le jour, et nous avons parfois des surprises», par exemple le retard pris par le manque de disponiblité de certaines