Les MIN souhaitent revoir leur gestion et leur mode de fonctionnement


Une plus grande autonomie de gestion et une modernisation de leur mode de fonctionnement, c’est ce que souhaitent les 18 MIN, regroupés au sein de la Fédération française des marchés d’intérêt national (FFMIN). Services publics gérés par des sociétés d’économie mixte ou par des régies municipales, ces marchés de gros sont des «établissements soucieux du développement local», souligne Jacques Valade, sénateur RPR de la Gironde et président de la FFMIN. Mais «les MIN ont été les oubliés des lois de décentralisation de 1983», déplore-t-il. Parmi les propositions de la FFMIN : la disparition du rôle du commissaire du gouvernement (sans remettre en cause le rôle du préfet concernant la police), la suppression de la nécessité de décrets en Conseil d’Etat pour certains actes de gestion, l’octroi de droits réels pour les entreprises exerçant sur les sites (suppression de la séparation de la propriété du sol, publique, et de celle, privée, des bâtiments), la participation des opérateurs (comme les grossistes) à la gestion des MIN… Le maintien des «périmètres de protection» (censés empêcher les grands groupes de commerce de gros de s’installer à proximité) est souhaité par la FFMIN, les responsables des MIN souhaitant néanmoins une simplification. Selon Jacques Valade, le terme de «périmètre de référence du MIN» pourrait être plus approprié.


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