Pour la troisième année consécutive, le nombre d’étudiants a baissé cette année, pour atteindre 2,155 millions, dont 1,389 million dans les universités. Cela correspond à une baisse de 15 000 par rapport à l’an passé et cette chute est surtout liée à l’évolution démographique. Le nombre d’étudiants inscrits en premier cycle tend à diminuer (560 000 étudiants), le nombre d’étudiants inscrits en 2ème cycle stagne et le nombre d’étudiants inscrit en 3ème cycle augmente (227 000). En fait, selon les prévisions, l’érosion des effectifs devrait être particulièrement forte dans les filières juridiques (-2,1 %) et scientifiques (- 1,3 %), alors que les sciences économiques et la santé devraient demeurer des disciplines plus attractives. Par contre, le nombre des enseignants-chercheurs devrait augmenter de 2815 (sur environ 50 000). Un paradoxe à la française.
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