D’après les commentaires généraux, on aurait tendance à penser que le marché en 2002 n’a pas progressé par rapport à 2001, voire légèrement régressé. «Marché dur», qualifié par de nombreux installateurs. Mais en fait, depuis quinze ans que cette enquête est réalisée, seulement deux années n’ont pas mérité cette épithète.
Lorsque l’on regarde les chiffres, on s’aperçoit que la majorité des installateurs ont connu une progression de leur chiffre d’affaires (75 % de ceux réalisant un chiffre d’affaires supérieur à 1,3 MÛ). Même si l’on considère le nombre non négligeable de non-réponses, et en tenant compte que ces non-réponses ne sont pas plus importantes que les années précédentes, on peut en déduire, au risque de surprendre, que le marché a progressé. En revanche, cette progression a pris un caractère sensiblement différent que celle de l’an dernier. Moins importante que l’an dernier, cette progression a marqué un certain tassement en fin d’année. Elle a été aussi très différenciée selon les régions et les secteurs. D’ailleurs, les opérateurs nationaux, ceux dont le réseau touche l’ensemble du territoire, ont vu leurs performances chuter par rapport à l’an dernier. Le groupe Horis, qui maintenait son chiffre d’affaires l’an dernier, a perdu 5 % cette année. Metro, qui progressait de 14 %, est passé à 8,5 %. Hobart, qui a fini de se restructurer et qui apparaissait dans sa formation définitive, s’est effrité de 3
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