En 2002, le déficit de l’ensemble des administrations a atteint 47,2 milliards d’euros, soit 3,1 % du Produit Intérieur Brut, contre 1,5 % en 2001. Le besoin de financement du seul Etat a atteint 57,5 milliards d’euros, avec des dépenses en hausse de 6,3 %. La mise en place des 35 heures a notamment entraîné une hausse de 7 % des rémunérations dans les hôpitaux publics et de 5,4 % des dépenses courantes des collectivités locales. Dans la foulée, les transferts sociaux ont augmenté de 5,1 %, soit la plus forte hausse depuis 1982 : hausse des remboursements de santé, des aides au logement, mise en place de l’allocation personnalisée d’autonomie… Ces transferts expliquent près de la moitié de la croissance de la consommation en 2002. L’autre moitié s’explique par la baisse des impôts (-0,4 %) et par la croissance du pouvoir d’achat du revenu disponible brut des ménages (+1,9 %). Inversement, les recettes fiscales ont accusé une baisse de 0,8 %. L’impôt sur le revenu a notamment diminué de 4,9 % et celui sur les sociétés de 11,7 %. En revanche, les impôts locaux (sauf la taxe professionnelle) augmentent : + 6,8 % pour la taxe d’habitation et + 5,6 % pour la taxe foncière.
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