Le débat sur la laïcité dans les assiettes nîmoises


Pour certains parents Nîmois, de confession musulmane, remplacer le porc par une autre viande dans l’assiette de leurs enfants ne suffit pas.


Au motif que l’animal n’a pas été abattu selon le rite halal.


Respectant ce souhait, les cantinières de Valdegour et Pissevin ne servaient plus du tout de viande aux écoliers concernés.


Longtemps cette pratique est restée discrète et confidentielle.


Mais voilà, la multiplication des demandes, ces derniers mois, a contraint la municipalité à prendre position sur le sujet.


Et par une circulaire placardée début octobre dans chaque restaurant, elle a rappelé «les fondements de l’organisation du service public de restauration scolaire qui ne peut en aucun cas prendre en compte les particularismes religieux». De plus, pour Claude de Girardi, conseillère municipale déléguée à l’enseignement, «le personnel ne peut, à son initiative ou sous des pression extérieures, interdire à un enfant la consommation de tel ou tel plat, hormis en cas d’allergie prise en compte dans le cadre d’un protocole d’accord individualisé».


Si les enseignants et les personnels de restauration sont désormais couverts par un texte officiel, la communauté maghrébine contient difficilement sa colère…


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