La population européenne est en train de vieillir, parce qu’il y a moins de naissances et parce que la durée de vie s’allonge. L’indicateur conjoncturel de fécondité est passé de 2,59 en 1960 à 1,47 en 2001. Les pays du Sud de l’Europe qui enregistraient, il y a vingt ans les niveaux de fécondité les plus élevés, sont avec l’Irlande, ceux où il a le plus chuté. En effet, contrairement à une idée reçue, c’est en Espagne et en Italie, que ce taux est aujourd’hui le plus faible (1,24 en moyenne en 2001). Par contre, même s’il a beaucoup diminué dans les 30 dernières années, c’est en Irlande et en France qu’il est le plus élevé.
Inversement, les plus de 65 ans représentent 16 % de la population des résidents de l’Union européenne et 24 % de la population des 15-64 ans. En quarante ans, cette tranche d’âge a augmenté de 45,5 %. Le graphique ci- dessus indique l’évolution prévue du nombre de personnes âgées de 65 ans ou plus à celui des personnes âgées de 15 à 64 ans, entre 2000 et 2050. Dans tous les pays européens, ce ratio de dépendance devrait augmenter et c’est en Espagne et en Italie que la situation devrait être la plus préoccupante, avec un ratio de l’ordre de 60 % en 2050.
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