C’est dans la moitié nord de l’hexagone que se situent les huit régions les plus fécondes (plus de 1,83 enfant par femme). Elles s’étendent des Pays de la Loire à la Franche-Comté en contournant la région Centre et la Bourgogne par le Nord et en excluant la Lorraine et l’Alsace. Dans six départements, la fécondité atteint ou dépasse 2 enfants par femme : la Seine-Saint-Denis (2,19 enfants par femme), la Mayenne (2,11 enfants), l’Aisne, le Pas-de-Calais, l’Eure et le Val-d’Oise. C’est en Ile-de-France que l’âge moyen à l’accouchement est le plus élevé (30,2 ans) et dans le Nord-Pas-de Calais (28,5 ans) et en Picardie (28,5 ans) qu’il est le plus faible.
Dans l’Hexagone, une mère sur dix est étrangère et son taux de fécondité s’établit, en moyenne, à 2,8 contre 1,72 pour les mères françaises. De leur côté, les quatre départements d’Outre-mer (Guadeloupe, Martinique, Guyane, Réunion) conservent une fécondité plus élevée que la moyenne métropolitaine. Mais elle tend elle aussi à diminuer. A la Réunion, le taux de fécondité atteint, par exemple, 2,37 enfants par femme, contre 3,05 en 1980. En Guyane, le taux de fécondité est encore très élevé : 3,90 enfants par femme, contre 2,09 en Guadeloupe et 1,93 en Martinique.
A noter que les campagnes métropolitaines sont plus fécondes que les villes. C’était déjà le cas à la fin du XIXe siècle. Mais avec l’exode rural, cette différence s’était atténuée elle avait fini par disparaître dans les années 60.
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