Myriam Basso, une gestionnaire attirée par le culinaire et l’humain


Myriam Basso est arrivée durant l’été dernier à la tête de la nouvelle cuisine centrale de l’ADAPEI (Association départementale des amis et parents de personnes ayant un handicap mental) de l’Orne, basé à Alençon. Centralisant l’ensemble de la production culinaire qui, auparavant, était répartie dans les différents restaurants, la cuisine produit en liaison froide près de 1 500 repas/jour et dessert 34 points de livraison, tous centres d’accueil pour personnes handicapées mentales. La consommation d’un site oscille entre 20 et 150 repas/jour. La cuisine a la particularité d’employer des «ateliers protégés», au nombre de treize, qui sont encadrés par trois agents. Myriam Basso, qui supervise l’ensemble du personnel, a un profil plutôt atypique. Dotée d’un Bac + 7, exactement d’un DECF (Diplôme d’études comptables et financières), diplôme qui conduit à celui d’expert-comptable (DEC), elle a exercé pendant quinze ans dans la comptabilité. Elle s’est tournée vers la restauration il y a seulement quatre ans. Elle a intégré une maison de retraite (110 repas/jour), pendant deux ans, et ensuite, une centrale scolaire (1 500 repas/jour), également pendant deux ans. À son intérêt pour la production culinaire, se rajoute aujourd’hui l’aspect humain : «Je travaille avec des gens très attachants avec qui il faut avoir beaucoup de patience car il faut intégrer leur handicap et beaucoup rester à leur écoute».


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