Cafés-Hôtels-Restaurants Faiblesse de la rentabilité nette


Une étude récente de l’Insee met en valeur l’insuffisance de la rentabilité du secteur des cafés-hôtels-restaurants. La rentabilité brute est d’abord particulièrement faible. Rappelons que la valeur ajoutée brute d’une entreprise ou d’un secteur est la différence entre la valeur de sa production et celle des biens et services utilisés pour cette production. Cette valeur ajoutée permet, après déduction des impôts et taxes liées à la production, de rémunérer les facteurs de production : le travail par les salaires et cotisations sociales et le capital par l’excédent brut d’exploitation (EBE). La part de l’excédent brut d’exploitation dans la valeur ajoutée, appelé taux de marge brute, est parfois utilisé pour comparer les rentabilités des secteurs. Avec un taux de marge brute de 19,9 %, les hôtels et restaurants sont loin derrière la pharmacie, la parfumerie et l’entretien (40,6 %) ou les activités récréatives, culturelles et sportives (37,8 %).


De son côté, la rentabilité d’exploitation nette est le rapport entre l’excédent net d’exploitation et le capital d’exploitation net. «Les secteurs les moins rentables sont souvent des secteurs concurrentiels où l’offre est atomisée», remarque l’Insee. Or c’est justement le cas du secteur des hôtels-cafés-restaurants. Avec une rentabilité nette de 6,7, ce segment est l’un des moins rentables de notre économie, comme l’atteste le tableau ci-dessous.


Il reste 10% de l’article à lire

Pas encore abonné ? Abonnez-vous !

Vous êtes abonné ? Connectez-vous