Mieux comprendre le fait religieux

l’amertume de l’esclavage, de l’eau salé, des coupes de vin, et d’autres mets spécifiques à la fête de Pâques», décrit l’aumônier. L’exposition a donc permis de découvrir divers rites alimentaires de différentes religions monothéistes. Autre exemple, toujours concernant le judaïsme, on parle de cacherout, c’est-à-dire, de l’alimentation en conformité avec la Torah (loi en hébreu). Par exemple, «parce que dans les commandements de la loi il est mentionné de ne pas cuire du chevreau dans le lait de sa mère, les juifs n’ont pas le droit de mélanger des produits lactés et carnés au cours d’un repas». Concernant l’Islam, les lycéens ont pu mieux connaître ce que signifiaient les notions d’hallal (licite) et d’harar (illicite) : «Dans l’Islam, tout je joue sur ses deux dimensions. Il faut respecter les rituels de préparation de la viande car il est dit que dieu seul donne la vie et la reprend, d’où la prière au moment de l’abattage». Pour le bouddhisme, importance est donnée à manger végétarien par rapport à la croyance de la réincarnation, pour le shintoïsme, on valorise le cru qui symbolise la vie. Au final, on s’aperçoit que les repas peuvent construire aussi l’identité religieuse des croyants, et que là où l’on peut voir des contraintes, la religion y voit à l’inverse le moyen d’exprimer sa foi et de vivre en communauté. Au-delà de la simple information, l’exposition a eu


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