A Lille, le projet de cuisine centrale se précise


Lancé il y a deux ans, le projet de la cuisine centrale de Lille avance. En avril dernier, après appel d’offres, cinq cabinets ont été auditionnés pour le recrutement de l’assistance à maîtrise d’ouvrage. À l’heure actuelle, la majorité des 47 cantines scolaires disposent de leur propre cuisine, lesquelles sont livrées par un service général d’intendance «qui prend les commandes, stocke et répartit les approvisionnements», précise Guy Oriol, conseiller municipal chargé de la restauration scolaire. L’idée d’une cuisine centrale est née d’une part de la nécessité de remettre aux normes les cantines : «La situation est très variée. 1/3 des restaurants scolaires sont aux normes, 1/3 en sont proches et 1/3 sont plus vétustes», explique-t-il. D’autre part, un meilleur déploiement du personnel est nécessaire. La future unité doit subvenir aux 9 500 repas/jour selon les besoins actuels de la ville, et à terme monter jusqu’à 12 000 après le rapatriement des repas des CCAS et du restaurant municipal, ce qui comprend également les repas des protocoles. L’outil culinaire fonctionnera en liaison froide. Ce changement de cap a déjà été amorcé avec la transformation de cinq restaurants scolaires en offices livrés par la cuisine centrale de Wattrelos selon une entente avec la mairie de Lille (voir ci-dessus). L’ambition est d’obtenir la norme HQE. La mairie a reçu une dotation financière de la région pour l’étude du projet et elle devrait recevoir une nouvelle subvention pour la conception. Cet objectif à vocation


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