Incontestablement, le marché de l’installation du matériel de grande cuisine a progressé de façon décevante en 2004. Moins qu’en 2002 où il avait progressé de 3,7 % et bien moins qu’en 2003 où il avait enregistré un score fort honorable de 6 %.
Après la triste année 2003 du marché de la restauration, les propriétaires de restaurants ont freiné leurs investissements. Quant à la collectivité, sa paupérisation croissante, du fait de son refus de se restructurer et d’alléger ses charges de personnel, pèse de plus en plus sur la qualité et sur la quantité de ses investissements. Les collectivités françaises sont prises dans le piège de leur bureaucratisation et la décentralisation ne va rien arranger. Sur ce marché un peu plat, les différents acteurs se sont comportés de façon différente.
En fait, seuls les groupements et Metro ont nettement progressé. Les deux groupes intégrés ont perdu du terrain, davantage que les années passées. Le plus surprenant est de constater que les indépendants qui avaient enregistré, les deux années précédentes, de bons scores de développement, 8 % et 7 %, ont eu une évolution négative en 2004. A première vue, la diversité des comportements des différents acteurs face à un marché plus difficile est peu compréhensible.
Mais certains indices peuvent nous éclairer. Les groupements ont, comme Metro, nettement progressé. On note que la progression de ces groupements s’est réalisée grâce à une forte augmentation des matériels à
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