La biométrie installée dans un lycée de l’Aude


Depuis la rentrée, les 1 300 demi-pensionnaires (sur 1 900 élèves) du lycée Jules Fil de Carcassonne (Aude) prennent leurs plateaux repas après avoir apposé leur main sur un détecteur. Le lycée n’est pas le premier à recourir à ce système. Le collège de Mandelieu La Napoule (Alpes-Maritimes) et le collège Jolliot Curie à Carqueiranne (Var) se sont également équipés d’un tel dispositif. La particularité de l’établissement est que l’installation de la biométrie résulte d’une longue réflexion démarrée en 1991 avec les parents d’élèves et entreprise avec la société DMI Systèmes. À cette époque, l’absence de système de paiement de forfaits modulés amène tout d’abord le lycée à introduire un système à badges. Déjà, les problèmes administratifs apparaissent. Autre souci, la fraude. À la place d’un tourniquet, le lycée change l’emplacement du lecteur pour l’installer à côté du distributeur de plateaux. Subsiste encore la question des oublis de carte. Dans ce cas, le lycée accepte de faire passer les élèves en renchérissant de 1,50 euro le prix d’un ticket, soit 5 euros. Il n’empêche qu’il faut encore faire un travail de suivi supplémentaire pour le remboursement. Lorsque DMI Systèmes présente comme ultime solution la biométrie, le lycée est tout de suite convaincu. Et aujourd’hui, l’intendant Jean-Claude Baudian est très satisfait du résultat. Les élèves n’ont aucun problème d’adaptation. Et pour l’éventuelle polémique sur la protection des données personnelles, Claude Baudian fait bien remarquer que le système a été validé par


Il reste 10% de l’article à lire

Pas encore abonné ? Abonnez-vous !

Vous êtes abonné ? Connectez-vous