Le bio sur sa lancée à Meythet


La ville de Meythet, en Haute-Savoie, mène de manière active une politique de repas bio depuis janvier 2005, à raison d’une fois par mois. La restauration de Meythet sert quotidiennement 420 repas pour le scolaire, la petite enfance et les personnes âgées. Cela fait deux ans que la municipalité, sensible au respect de l’environnement et au «bien manger», a amorcé ce projet. Financièrement, le surcoût des produits biologiques est contrebalancé par des repas économiques dans l’année ou alors par des grammages plus faibles, compensés par d’autres produits. Par exemple, au lieu de 130 g de viande, il peut en être présenté à l’assiette 70 g avec en complément des céréales. Néanmoins, l’approvisionnement bio se limite essentiellement aux légumes et viandes, plus occasionnellement les fromages. Pour le reste, les prix des produits sont pour la municipalité encore trop prohibitifs. L’exemple de Meythet montre que si la filière existe, elle ne répond pas encore assez spécifiquement aux contraintes de la restauration collective, hormis le prix, également en termes de souplesse de commande et de conditionnement. Pour les surgelés (carottes, petits pois, haricots verts notamment), la cuisine doit acheter des sachets d’1 kg alors que pour un repas, elle en utilise 60 kg. Autre contrainte, la nécessité de commander longtemps à l’avance, jusqu’à un mois. Il reste que si le bio doit encore faire ses preuves en matière d’approvisionnement, dans l’assiette il fait tout de même des émules. Sans que la différence se


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