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Stéphane Chauveteau participe à la démarche d’accompagnement des personnes handicapés au quotidien et lors des réunions avec l’équipe de «guidance psy». Il est une interface avec l’extérieur, puisque ces travailleurs sont tenus d’avoir un suivi médicalisé pour entrer au CAT. «Nous sommes là pour les aider à s’adapter ou se réadapter au milieu ordinaire, après des années d’arrêt». Beaucoup ont vécu leurs difficultés au moment de leurs études (rarement en restauration) et ne sont pas allés au bout. «Il faut savoir qu’il n’y a jamais d’acquis avec eux. Aujourd’hui, ça peut aller bien et demain, il faudra peut-être tout refaire». Il y a une autonomie, mais qui n’est pas totale. «Ce sont des gens qui fonctionnent beaucoup sur la confiance et l’affectif». Et pour eux, avoir des repères est très important, les changements les perturbent. «Il faut les faire avec prudence», confirme Claude Fourmon. Au final, la prestation restauration doit pourtant offrir une qualité régulière…