UNE RESTAURATION AU CAS PAR CAS

© S. DE TASSIGNYpar an à ses clients. Seule exception, la maison de retraite qui bénéficie d’une intervention mensuelle. Au cours de l’atelier «potage», par exemple, les personnes âgées contribuent à la fabrication de la soupe «maison» en épluchant les légumes. Dans le scolaire, les animations collent au programme : petit salé aux lentilles servi dans de grandes marmites pour un repas médiéval à Barbezieux, thème italien pendant le voyage d’une classe chez nos voisins latins, etc. Une des particularités de la cuisine centrale de Jarnac est constituée par l’absence d’utilisation de conditionnements individuels à usage unique. Tous les plats sont livrés dans des récipients gastronormes, ce qui évite la production de déchets en grande quantité. Satisfait de l’activité actuelle de la cuisine centrale, Alain Lemaire estime que, si développement il y a, il se fera dans deux secteurs : le court séjour des personnes handicapées, où la demande est forte, et le scolaire. Beaucoup d’établissements de la région fabriquent encore sur place, mais le potentiel de développement est important car la Direction des services vétérinaires leur demande de passer en repas livrés.