Alain Terrien a réuni le lundi 15 mars une soixantaine de personnes représentatives des différents maillons de la restauration collective afin de poser les bases d’un futur syndicat, le Syndigapps, syndicat étendu aux professions à temps partagé. Cela concerne trois grandes fonctions : la fonction de coordination des achats, l’assistance technique comme avec «le conseiller culinaire, l’approvisionneur, la diététicienne, le gestionnaire», détaille Alain Terrien (société Agap Professionnel) et, troisième fonction, la formation, «sur l’hygiène, l’HACCP, la formation culinaire ou la gestion d’établissements». Pour Alain Terrien, 70 % des entreprises à temps partagé liées à la restauration collective sont concernées, et par entreprise, «de 2 à 3 employés». En tout, précise-t-il encore, «cela peut intéresser 500 personnes». Par la réalisation d’une convention collective spécifique, le syndicat doit permettre d’aider ces professionnels à mener mieux à bien leur mission. «Pour l’instant, les coordinateurs ont peu de références et ils doivent réaliser chacun les mêmes recherches d’informations». L’idée est enfin de créer une force d’écoute et de proposition auprès de tous les intervenants de la restauration collective et des pouvoirs publics. Pour l’aspect convention collective, dans le public, les professionnels dépendent des statuts inhérents aux types d’établissements pour lesquels ils exercent. Dans le privé, le professionnel à temps partagé ne dépend ni de la convention collective des sociétés de restauration, ni de celle de la restauration commerciale. «Par défaut, ce qui s’applique, c’est la convention de droit général». La réunion du 15 mars
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